LA VOIX DES EMPRUNTS RUSSES
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 La Russie n'a plus de dettes - La Tribune + les réponses

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2 participants
AuteurMessage
B.Talvadit
Secrétaire



Date d'inscription : 10/11/2006
Nombre de messages : 28

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MessageSujet: La Russie n'a plus de dettes - La Tribune + les réponses   La Russie n'a plus de dettes - La Tribune + les réponses Empty02.04.07 12:21

JOURNAL LA TRIBUNE du 23 mars 2007 et ensuite la réponse

http://www.latribune.fr/info/Desendettee--la-Russie-voit-le-rouble-devenir-une--monnaie-dominante--~-ID6B0C116A3C3D48A1C12572A6005DFBD6-$Db=Tribune/Articles.nsf


Désendettée, la Russie voit le rouble devenir une "monnaie dominante"
Dans une interview accordée à La Tribune, Sergueï Stortchak, vice-ministre des Finances russe, souligne que son pays est désormais largement créditeur et que sa devise ne cesse de se renforcer. Il explique aussi que le pays veut repenser la gestion de sa manne pétrolière.
Huit années et demie seulement se sont écoulées depuis le défaut du gouvernement russe sur sa dette en 1998, mais d'un point de vue financier, c'est le jour et la nuit. Le trou de 160 milliards de dollars de dette totale a fait place à des réserves de 315,3 milliards de dollars, sur lesquelles trône aujourd'hui le Kremlin. Ravie de pouvoir enfin liquider la vieille dette soviétique envers le Club de Paris, la Russie y a effacé en août dernier son nom de la colonne des débiteurs. "En réalité, la Russie est devenue pays créancier depuis 2004", rappelle à La Tribune Sergueï Stortchak, vice-ministre des Finances russe, "dans son bilan 2006, le pays arrive en position de créditeur net à hauteur de 140 milliards de dollars".
Et Moscou songe désormais à développer son rôle de créditeur d'Etat à Etat. "Les prêts accordés ces dernières années ne dépassaient pas les 400 millions de dollars par an, mais le budget de cette année prévoir une augmentation importante puisque jusqu'à 800 millions de dollars sont prévus pour les crédits internationaux", précise le vice-ministre.
Reste que hors de son opulente capitale, la Russie est loin de ressembler à un pays riche. Son industrie de transformation survit à peine et la création de biens à forte valeur ajoutée reste un objectif lointain.
Le vice-ministre rapporte avec satisfaction que des dirigeants de Deutsche Bank et JP Morgan récemment rencontrés lui ont confirmé que le renforcement du rouble "rendait le pays très attractif pour les investisseurs étrangers". Le rouble, qui n'est devenu convertible qu'à l'été dernier, fait déjà l'objet d'une grande attention sur le marché des changes. Les investisseurs notent son renforcement continuel et un nombre croissant de plates-formes d'échange acceptent le rouble comme monnaie de règlement. "Dans quelque temps, il est tout à fait possible que le rouble devienne une des monnaies dominantes", ambitionne Sergueï Stortchak. "A quelle date, difficile de le dire. Ce n'est pas notre objectif pour l'instant. Notre but est de faire du rouble une monnaie pratique, effective et sûre pour la facturation."
La tâche la plus urgente du ministère des Finances consiste à protéger l'économie russe de sa vulnérabilité excessive envers la conjoncture internationale et du "mal hollandais" menaçant les pays trop dépendants de leurs matières premières. "Hormis la retenue dans les dépenses publiques, notre principal instrument de protection est le fonds de stabilisation", estime Sergueï Stortchak.
Ce coussin qui prélève des taxes sur l'extraction et l'exportation de pétrole lorsque le prix du baril est supérieur à 27 dollars et vise à "protéger le système budgétaire du pays des changements de la conjoncture extérieure" va bientôt s'élargir. "Il ne collectera pas simplement les taxes sur la production et l'exportation de pétrole mais également des taxes sur la production et l'exportation de gaz, ainsi que des taxes sur les produits pétroliers raffinés", annonce le vice-ministre. "La somme collectée dans ce fonds devrait significativement dépasser celle du fonds de stabilisation".
Le fonds, qui n'en finit pas d'enfler, a gagné 15% depuis le début de 2007 à 103,6 milliards de dollars. Au 1er mars, il était constitué de 44,31 milliards de dollars, 34,6 milliards d'euros et de 5,19 milliards de livres sterling.
Vladimir Poutine vient de suggérer qu'au cours des trois prochaines années, le fonds soit divisé en deux parties distinctes: un "fonds de réserve" ayant pour objectif d'assurer la stabilité des dépenses du budget à moyen terme en cas d'effondrement des cours du pétrole, et un "fonds pour les générations futures" collectant les sommes en excès une fois effectués les versement fixes au fonds de réserve. Le président a également proposé que la taille du fonds de réserve et les transferts vers le budget fédéral russe soient limités selon un pourcentage fixe ajusté sur le PIB, vraisemblablement entre 2,9 et 3,6%.
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Vos réactions :

catherine palvadeau a écrit le 31/03/07 à 15:59 :

LA RUSSIE DÉSENDETTÉE ? NON La Russie est encore en defaut de paiement sur 80 milliards de $US d'obligations souscrites avant 1917 par les epargnants Francais. La Russie n'a verse que 400 millions de $US en 1999. Il est impossible de faire confiance a un pays qui fait defaut sur sa dette et refuse par la suite unilateralement tout contact avec ses crediteurs. Il y a dix ans la Russie pretendait etre un pays pauvre. Il est aujourd'hui apparent que la Russie, un membre a part entiere du G8 (le club des huit nations industrialisees les plus riches du monde) est un pays riche dont les ressources naturelles lui rapportent des centaines de milliards de dollars annuels. A l'ete 2006 la Russie a decide de rembourser par anticipation les 23 milliards de US$ qu'elle devait au Club de Paris des nations creditrices, et a pretendu ne plus etre endettée. Ceci est faux. La Russie refuse toujours de rembourser les epargnants Francais. En consequence: LA RUSSIE EST TOUJOURS EN DEFAUT DE PAIEMENT SUR 80 MILLIARDS DE $US DE DETTE EXTERIEURE; LES INVESTISSEURS NE DOIVENT PAS LUI FAIRE CONFIANCE. --------------------------------------------------- La Russie s'était engagée en 1996 à restituer les biens réclamés par des États membres du conseil de l'Europe .Elle avait été admise sous cette condition au sein du Conseil. Or par les accords de 1996 et 1997, elle n'a remboursé aux porteurs Français d'emprunts russes que 0,5% de qu'elle doit. Les porteurs d' emprunts russes exigent le remboursement intégral par la Russie des sommes qu'elle leur doit. En spoliant à 99,5% les Français qui lui avaient fait confiance en souscrivant à ses emprunts , la Russie n'a pas respecté les engagements pris vis -à-vis du conseil de l'Europe. ======== In 1996 the Russian Federation commited itself to returning assets claimed by the member states of the Council of Europe. This was a condition of its admission. Further to the 1996 and 1997 agreements with the French state, the Russian Federation has only paid back 0.5% of its debt to French bondholders. The holders of russian bonds insist upon a complete and entire settlement on both the interest and the principal owed them by the Russian Federation. By witholding 99.5% of the amounts which the French public had entrusted to her, Russia has not fulfilled its commitment to the Council of Europe. ---------------------------------------------------------------------- French Association of Russian Bondholders
voir aussi :
http://www.wikio.fr/comments/?infoid=15353669
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http://empruntsrusses.canalblog.com
Karloman1
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MessageSujet: REPONSE AU CORRESPONSANT DE LA TRIBUNE A MOSCOU   La Russie n'a plus de dettes - La Tribune + les réponses Empty30.04.07 22:09

Bonjour!

Ci-dessous copie de ma lettre a l'auteur de l'article du 23.03, qui m'avait echappe jusqu'a aujourd'hui.

K1
==============================================

Lundi 30 avril 2007.

A l'attention de M. Emmanuel GRYNZPAN, La Tribune, Moscou.
egrynzpan@latribune.fr

Copie (en priant de bien vouloir faire suivre à M. Grynszpan si nécessaire):

latribunelibre@latribune.fr
economieinternationale@latribune.fr
pdejacquelot@latribune.fr

Monsieur,

Je souhaite réagir vigoureusement aux propos selon moi trompeurs de M. STORTCHAK, vice-ministre des Finances Russe, dont vous rendez compte dans votre article du 23.03.07 intitulé "Désendettée, la Russie voit le rouble devenir une monnaie dominante" dont je prends tardivement connaissance, et qui concernent directement 0,8% des électeurs Français.

Simple porteur d'emprunts russes d'avant 1917 je ne suis pas habilité à représenter les quelque 316000 autres porteurs français soit près de 0,8% des électeurs (sans compter leurs familles), mais je pense que vous n'en trouverez pas un seul pour contredire ce qui suit.

Nous sommes scandalisés d'entendre le vice-ministre des Finances Russe annoncer - selon nous de façon mensongère - que son pays devenu "créancier" serait créditeur net à hauteur de 140 milliards de dollars. C'est sans compter avec les dizaines de milliards de dollars qui restent dus aux porteurs Français, contrairement aux affirmations de la Russie qui prétend s'être acquittée de sa dette en ne versant que 400 millions (moins de 1% des sommes dues estimées en 1996, sommes qui devront bien entendu être actualisées lorsqu'elles seront enfin payées); encore a-t-elle payé cette somme non aux porteurs mais au gouvernement Français, aux termes d'un accord négocié secrètement entre états en 1997, auquel les porteurs Français n'étaient pas partie et qu'ils n'ont jamais reconnu.

Le caractère imprescriptible de cette dette a été maintes et maintes fois reconnu, conformément aux principes universellement acceptés du droit international. Dans sa lettre du 19 mars 2007 adressée à certains porteurs M. SARKOZY, ancien ministre des Finances, le rappelle d'ailleurs (si besoin était): l'accord de 1997 "n'a pas pour autant éteint les droits de créance des ressortissants Français sur le gouvernement Russe", termes repris presque mot pour mot dans une lettre du cabinet de M. BAYROU, candidat à l'élection présidentielle, adressée aux mêmes porteurs.

L'existence de ce passif, dont nous estimons la valeur actualisée à plus de US$ 90 milliards aujourd'hui, est soigneusement dissimulée à la communauté internationale et aux agences de notation puisque la Russie ne le fait pas figurer dans sa comptabilité nationale.

M. STORTCHAK semble se demander de quelle façon allouer les actifs de son fonds de stabilisation financé par la manne énergétique russe. Nous lui suggérons d'en affecter 2% par an aux porteurs Français jusqu'à remboursement complet, ce qui est parfaitement faisable.

En attendant, les 316000 porteurs et leurs familles demandent la reprise immédiate de la cotation de leurs titres en bourse de Paris, cotation suspendue en 1996 et abusivement maintenue depuis 2000 malgré les engagements solennels répétés du gouvernement donnés devant la représentation nationale (Assemblée puis Senat) dès la fin 1997; ils demandent en outre que soit publié leur désaccord avec les affirmations selon eux mensongères de la Russie; et au-delà ils demandent que leur gouvernement les défende face à la Russie; de quel droit et pour quel motif la France les a-t-elle abandonnés?

Les affirmations de M. STORTCHAK sont extrêmement graves.

Les 316000 porteurs Français et leurs familles se heurtent à une conspiration du silence à tous les niveaux. Votre journal acceptera-t-il de faire part de la réaction unanime de 0,8% des électeurs?

J'adresse une copie de la présente au courrier des lecteurs de RIA Novosti.

Je serais évidemment très heureux de lire vos commentaires si vous en avez et dans cette attente je vous prie de croire, Monsieur, à l'assurance de mes sentiments les meilleurs.
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