LA VOIX DES EMPRUNTS RUSSES
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Association Nationale des Porteurs d' Emprunts Russes
 
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 ENQUETE DU PARLEMENT EUROPEEN. ECRIVEZ SVP.

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Karloman1
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MessageSujet: ENQUETE DU PARLEMENT EUROPEEN. ECRIVEZ SVP.   ENQUETE DU PARLEMENT EUROPEEN. ECRIVEZ SVP. Empty07.10.07 23:08

Bonjour!

Les lecteurs de ce forum savent que nos intérêts de porteurs d'emprunts russes sont gravement lésés par les grandes agences de notation (Standard and Poors, Moody's, Fitch) qui en attribuant de bonnes notes aux emprunts russes contemporains font abstraction du fait que ce pays est en défaut de paiement sur plus de US$ 90 milliards envers nous, dissimulent les risques inhérents à la dette russe, et permettent à ce pays d'emprunter à des conditions infiniment meilleures que celles auxquelles un emprunteur notoirement défaillant pourrait normalement prétendre.

Les lecteurs connaissent aussi les motifs qui incitent les agences à agir de la sorte: c'est que si elles attribuaient à la Russie la note qu'elle mérite, les agences se priveraient de sources de revenus se chiffrant en centaines de millions de dollars. Ces faits sont connus de tous; si les agences persistent dans leur attitude c'est qu'elles ne sont assujetties à aucune règlementation (cf. paragraphe "over rated" de l'article en anglais : http://www.ethicalcorp.com/content.asp?ContentID=5435)

La crise qui secoue actuellement les marchés financiers a mis en valeur ce rôle dangereux des agences, et a conduit les autorités, tant aux Etats-Unis qu'en Europe, à enquêter sur leur activité. Le commissaire européen Mc Creevy a diligenté sa propre enquête, mais les parlementaires européens vont aussi diligenter la leur, au travers de leur Commission des Affaires Economiques. C'est l'un des moments ou notre voix peut être entendue, et nous ne devons laisser passer aucune occasion d'utiliser notre 'pouvoir de nuisance' vis-à-vis de la Russie.

Je demande donc aux porteurs de leur écrire. Il suffit de copier-coller le texte en Anglais ci-dessous (afin de leur permettre de savoir ce qu'ils envoient, les porteurs non anglophones trouveront une traduction en Français de ce texte, que je vais publier séparément), de le signer, et de l'envoyer par courrier électronique aux adresses également ci-dessous, que vous pouvez également copier-coller. Attention: les adresses sont séparées en trois blocs, car la plupart des systèmes de courrier électronique n'acceptent pas plus de 50 destinataires à la fois. Vous devez donc envoyer ce texte séparément aux trois blocs de destinataires. Utilisez pour ce faire la case Bcc (destinataires cachés) plutot que la case Cc avec laquelle tous les destinataires verraient apparaitre les noms de tous les autres. Pour certains systémes de courrier, la case destinataires cachés se nomme CCi -

Ces envois peuvent vous paraitre dérisoires, mais c'est une fausse impression. Nous devons nous rappeler au souvenir de tout le monde, en permanence. Le Parlement Européen est une bonne caisse de résonnance, et le moment s'y prête.

Dans quelques jours (ou éventuellement semaines), nous envisageons de lancer parallèlement une pétition auprès du même Parlement Européen. Cette procédure sera officielle (contrairement aux envois présents), elle sera enregistrée auprès du Parlement et il sera extrêmement simple de la signer électroniquement. Nous vous aviserons en temps utile sur ce site.

Pugnacement votre,

K1

==============================================================
Adresses électroniques:


pervenche.beres@europarl.europa.eu, john.purvis@europarl.europa.eu, guntars.krasts@europarl.europa.eu, joseph@josephmuscat.com, gabriele.albertini@europarl.europa.eu, marielavelichkova.baeva@europarl.europa.eu,
mtb@cablebg.net, zsolt.becsey@europarl.europa.eu, slavi.binev@europarl.europa.eu, sharon.bowles@europarl.europa.eu, info@sharonbowles.org.uk, udo.bullmann@europarl.europa.eu, ieke.vandenburg@europarl.europa.eu, david.casa@europarl.europa.eu, wahlkreisbuero@christian-ehler.de, jonathan.evans@europarl.europa.eu, elisa.ferreira@europarl.europa.eu, jean-paul.gauzes@europarl.europa.eu, robert.goebbels@europarl.europa.eu, bruno.gollnisch@europarl.europa.eu, donata.gottardi@europarl.europa.eu, benoit.hamon@europarl.europa.eu, gunnar.hokmark@europarl.europa.eu, othmar.karas@europarl.europa.eu,
piia-noora.kauppi@europarl.europa.eu, wolf.klinz@europarl.europa.eu, berlin@dr-christoph-konrad.de,
christoph.konrad@europarl.europa.eu, info@prof-lauk.de, andrea.losco@europarl.europa.eu,
info@andrealosco.it, astrid.lulling@europarl.europa.eu, gay.mitchell@europarl.europa.eu, cristobal.montororomero@europarl.europa.eu, lapo.pistelli@europarl.europa.eu, joop.post@europarl.europa.eu,
post.joop@planet.nl, alexander.radwan@europarl.europa.eu, europabuero@alexander-radwan.de, bernhard.rapkay@europarl.europa.eu, dariusz@rosati.pl, heide.ruehle@europarl.europa.eu,



heide.ruehle@gmx.de, eoin.ryan@europarl.europa.eu, antolin.sanchezpresedo@europarl.europa.eu, manuel.dossantos@europarl.europa.eu, mail@mdossantos.com, olle.schmidt@europarl.europa.eu, peter.skinner@europarl.europa.eu, cristian.stanescu@yahoo.com, margarita.starkeviciute@europarl.europa.eu, ivo.strejcek@europarl.europa.eu, sahra.wagenknecht@europarl.europa.eu, john.whittaker@europarl.europa.eu, jan.andersson@europarl.europa.eu, enrique.baroncrespo@europarl.europa.eu, katerina.batzeli@europarl.europa.eu, tvosecka@euparlament.com, pilar.delcastillo@europarl.europa.eu, jorgo.chatzimarkakis@europarl.europa.eu, info@paolocostaonline.it, paolo.costa@europarl.europa.eu, mia.devits@europarl.europa.eu, valdis.dombrovskis@europarl.europa.eu, petr.duchon@europarl.europa.eu, harald.ettl@europarl.europa.eu, robertevansmep@btclick.com, robert.evans@europarl.europa.eu, lutz.goepel@europarl.europa.eu, c.guyquint@wanadoo.fr, daniel.hannan@europarl.europa.eu,
office@hannan.co.uk, jan.hudacky@europarl.europa.eu, zbigniewkrzysztof.kuzmiuk@europarl.europa.eu, werner.langen@europarl.europa.eu, klaus-heiner.lehne@europarl.europa.eu, biuro@januszlewandowski.pl, janusz.lewandowski@europarl.europa.eu, alain.lipietz@europarl.europa.eu, patrick-louis@wanadoo.fr, sarah.ludford@europarl.europa.eu, office@sarahludfordmep.org.uk, vladimir.manka@europarl.europa.eu, thomas.mann@europarl.europa.eu, diamanto.manolakou@europarl.europa.eu,




sergio.marques@europarl.europa.eu, ashley.mote@europarl.europa.eu, janusz.onyszkiewicz@europarl.europa.eu, maria.petre@europarl.europa.eu, umberto.pirilli@europarl.europa.eu, gianni.pittella@europarl.europa.eu, pittella@tiscalinet.it, bilyana.raeva@europarl.europa.eu, b.raeva@ndsv.bg, pnrasmussen@europarl.eu.int, karin.riisjorgensen@europarl.europa.eu, gilles.savary@europarl.europa.eu, andreas.schwab@europarl.europa.eu, post@andreas-schwab.de, charles.tannock@europarl.europa.eu, donatotommaso.veraldi@europarl.europa.eu, kristian.vigenin@europarl.europa.eu, henri.weber@europarl.europa.eu, info@wogau.de, corien.wortmann@europarl.europa.eu, andrzejtomasz.zapalowski@europarl.europa.eu, info@zieleniec.cz,

=====================================================================================

Texte du message à envoyer:


To the Economic and Monetary Affairs committee.


Madam Chairman,
Vice-chairmen and members of the Economic and Monetary Affairs committee,

In the current market turmoil Commissioner McCreevy is examining the activities of the credit rating agencies with a view to assessing their impact on financial markets. He has asked the Committee of European Securities Regulators (CESR) to specifically examine areas of possible conflicts of interest, such as the fact that the agencies are paid by the very institutions they rate. This matter has been raised before, and one of the lines of defence usually taken by the agencies is to remind operators and regulators that the ratings they issue always reflect the information which has been made available to them. I believe this particular affirmation to be obviously false, as illustrated in the examples outlined below.

I am raising this subject with you because your committee is launching its own examination into the activity of the rating agencies.

As a French holder of several issues of defaulted Russian government bonds presently listed on the official Paris stock exchange list named 'Eurolist by Euronext', I wish to respectfully bring to your attention the rating of the Russian Federation, which I believe provides a good example of how a conflict of interest can result in the attribution of unjustifiably high quality ratings to defaulted sovereigns, despite the agencies' full knowledge of that default.

In 1918 the Bolshevik government unilaterally defaulted on all Paris-quoted russian bonds and since then the successive internationally recognised governments of Russia have refused all contact with their bona fide creditors, in flagrant violation of accepted principles of international law.

As a holder of such bonds I am shocked to see that the three main credit rating agencies attribute an "investment grade" rating to that issuer; these agencies have been formally notified of Russia's default on these bonds, and by attributing an "investment grade" rating to that issuer these agencies are, in particular, disregarding one of their own self-imposed metrics, which is to address the issuer's willingness to pay on existing issues.

Since Russia is clearly not willing to pay (and has in fact notoriously defaulted) on the above mentioned Paris-listed issues, while it simultaneously pays both interest and capital on the Russian government bonds listed in Luxembourg, that issuer is quite clearly in "selective default", a situation which is not reflected in the present "investment grade" rating. Present and potential investors are being seriously misled.

This situation is identical to that which prevails concerning the People's Republic of China (PRC) who has also issued Luxembourg-quoted bonds and refuses to honour pre-1949 bonds held by French and US citizens.

I am taking advantage of your present review of credit rating agencies activity to bring to your attention two extremely well researched documents prepared by Sovereign Advisers, a private financial analysis and investment research firm, which highlight the obvious failings of the main rating agencies in properly assessing the PRC's rating, and the probable reasons for their conduct.

The reason I am bringing these documents to your attention is that the same reasoning can be strictly applied to the rating of the Russian Federation. The documents can be found at the following URLs:

1: www.globalsecuritieswatch.org/Chris.Dodd.ref.binder.Sept2007.pdf (8.9 MB)
2: www.globalsecuritieswatch.org/newswire.pdf


Having briefly highlighted the fact that both the Russian Federation and the PRC have been attributed erroneous ratings, not through lack of knowledge but on the contrary despite full knowledge of a "selective default" situation, I would now like to explain why, in my view, this is so.

It is public knowledge that market liberalisation in both countries has resulted in the issue of Russian and Chinese securities on international markets. In particular, Russian and Chinese private and public corporations have been borrowing in increasingly massive quantities over the past years, and the necessary rating process of each issuer (without which foreign investors would be very reluctant to lend) has resulted in massive windfall profits for the rating agencies. It is crucial to understand that it is not the custom to rate a country's private issuer better than that country's government. Thus, no Russian corporation can be attributed a better rating than the Russian Federation itself. Therefore, if the agencies had attributed Russia the rating it quite obviously deserves, i.e. "selective default", they would have forfeited a massive source of revenue and profits since a Russian issuer could not have hoped for a better rating than "selective default" and would therefore have refrained from requesting a requesting a rating, knowing that no foreign investor would be ready to lend on the basis of a "selective default" rating. Since it is the rated entity that pays for the rating, there would have been no revenue for the agencies. The same goes for the PRC and Chinese companies.

Although the matter discussed above - ratings attributed to defaulted sovereign issuers - is somewhat removed from the sub-prime mortgages and asset backed securities ratings causing the current market turbulence I believe that both matters stem from very similar conflicts of interest, that they both have a bearing on hundreds of billions of dollars of outstanding debt, and are therefore both worthy of your immediate attention. I think it relevant to remind you that in Sotchi on September 22nd 2007 President Putin confirmed a 1000 billion dollar modernisation programme, specifying that "in (his) view private investors, both national and foreign, will participate", while Mr. Ivanov, interim deputy Prime Minister, added that "additional tools will guarantee a high level of return on investment". Without a "selective default" rating, investors will be misled into believing the Russian government and its government entities honour their outstanding debt more than they actually do.

As one of the 316,000 French holders of defaulted Russian government bonds, the outstanding value of which is conservatively estimated to be in excess of US$ 90 billion (the outstanding amount owed by the PRC to US citizens being I believe in the hundreds of billions of US dollars), I respectfully urge you to include the matter of the ratings attributed to defaulted sovereigns - and specifically to the Russian Federation and the PRC - in the scope of your examinations, with a view to obtaining that by reflecting the unwillingness to pay, the ratings of defaulted governments and government entities accurately inform the investment community as to the track record of these issuers and the potential risks to which future investors will be exposing themselves, risks which at present are negated by the rating agencies in violation of their own self-imposed metrics, as is made abundantly clear in the first of the two documents mentioned above.

Thank you for your attention.

Signature:

..........................


Dernière édition par le 08.10.07 9:03, édité 2 fois
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Karloman1
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MessageSujet: TRADUCTION DU TEXTE ANGLAIS CI-DESSUS (pour information)   ENQUETE DU PARLEMENT EUROPEEN. ECRIVEZ SVP. Empty07.10.07 23:14

A la commission des Affaires Economiques.

Madame la Présidente,
mesdames et messieurs les Vice-présidents et membres de la commission des Affaires Economiques,

Dans les turbulences de marché actuelles le commissaire Mc Creevy examine les activités des agences de notation dans le but de mesurer leur impact sur les marches financiers. Il a demandé au Comité Européen des régulateurs de marchés de valeurs mobilières (CESR) d'examiner spécifiquement les zones d'éventuels conflits d'intérêts, comme par exemple le fait que les agences de notation soient rémunérées par les entités auxquelles elles accordent des notes. Cette question a déjà été soulevée par le passé, et l'un des arguments que présentent habituellement les agences pour se défendre est que les notes attribuées sont le reflet des informations qui ont été mises à leur disposition. Je pense que cette dernière affirmation est fausse, comme l'illustrent les exemples décrits ci-dessous.

J'évoque ce sujet avec vous car votre comité lance sa propre enquête sur l'activité des agences de notation.

En tant que porteur Français de plusieurs emprunts russes présentement inscrits à la cote officielle de la bourse de Paris nommée 'Eurolist by Euronext', je souhaite respectueusement attirer votre attention sur la notation "investment grade" attribuée à la Fédération de Russie, pourtant en defaut sur la totalite des emprunts inscrits, qui fournit selon moi un bon exemple de la façon dont un conflit d'intérêt peut résulter dans l'attribution à des émetteurs souverains en défaut de paiement d'une note d'une qualité injustifiée, malgré la connaissance pleine et entière qu'ont les agences de notation de la dite défaillance.

En 1918 les Bolcheviques ont unilatéralement fait défaut sur la totalité des emprunts russes cotés à Paris et depuis lors les gouvernements russes successifs internationalement reconnus ont refusé tout contact avec leurs créditeurs de bonne foi, en violation flagrante des principes admis en droit international.

En tant que porteur de ces emprunts je suis choqué de voir que les trois principales agences de notation accordent toutes une note 'investment grade' à cet émetteur; ces agences ont toutes été notifiées officiellement du défaut de la Russie, et en lui attribuant une note 'investment grade' ces agences passent outre notamment à l'un de leurs propres critères d'évaluation, qui est celui de la volonté de payer sur les emprunts existants dont fait preuve l'émetteur.

Puisque il est tout à fait clair que cette volonté de payer n'existe pas (et qu'en fait la Russie a notoirement fait défaut) sur les emprunts cotes à Paris mentionnés ci-dessus, tandis que simultanément elle paie tant les intérêts que le capital sur les emprunts russes cotés à Luxembourg, cet émetteur est très clairement en 'selective default' (défaut sélectif), une situation qui n'est pas prise en compte dans la note actuelle 'investment grade'. Les investisseurs présents et futurs sont sérieusement trompés.

Cette situation est identique à celle qui prévaut concernant la République Populaire de Chine (RPC) qui a elle aussi émit des emprunts cotés à Luxembourg et qui refuse d'honorer les emprunts émis avant 1949 et détenus par des citoyens Français et Américains.

Je profite de votre enquête actuelle sur l'activité des agences de notation pour attirer votre attention sur deux documents extrêmement bien préparés par Sovereign Advisers, une société d'analyse financière privée, qui met en valeur les manquements évidents observés dans la notation attribuée à la RPC, ainsi que les raisons probables de leur conduite.

La raison pour laquelle j'attire votre attention sur ces documents est que le même raisonnement peut être strictement appliqué à la Fédération de Russie. Ces documents se trouvent aux URL suivantes:

1: www.globalsecuritieswatch.org/Chris.Dodd.ref.binder.Sept2007.pdf (8.9 MB)
2: www.globalsecuritieswatch.org/newswire.pdf

Ayant brièvement mis en valeur le fait que la Russie et la RPC se sont vues attribuer des notations erronées, je voudrais maintenant vous expliquer pourquoi, selon moi, il en est ainsi.

Il est de notoriété publique que la libéralisation des marchés dans ces deux pays les ont conduits à émettre des titres sur les marchés internationaux. En particulier, des sociétés à capitaux privés ou publics Russes et Chinoises ont emprunté dans des proportions de plus en plus importantes ces dernières années, et l'obligatoire processus de notation de chaque émetteur (sans lequel les investisseurs étrangers répugneraient à prêter) s'est accompagné d'une véritable manne de revenus et de bénéfices pour les agences de notation. Il est crucial de comprendre qu'il n'est pas d'usage d'attribuer à l'émetteur privé d'un pays donné une note de meilleure qualité que celle attribuée à l'émetteur souverain de ce pays. Ainsi, aucune société russe ne peut se voir attribuer une meilleure note que la Fédération de Russie elle-même. De ce fait, si les agences avaient attribué à la Russie la note qu'elle mérite, c'est-à-dire 'selective default', elles se seraient privées d'une énorme source de bénéfices puisqu'aucun émetteur russe ne pouvant alors espérer obtenir une meilleure note que 'selective default', aucun émetteur ne serait venu demander à être noté, sachant qu'aucun investisseur n'aurait prêté à un émetteur noté 'selective default'. Et puisque c'est l'émetteur qui paie pour sa note, il n'y aurait pas eu de revenus pour les agences. Ceci s'applique tout autant à la RPC et à ses sociétés.

Bien que le sujet ci-dessus - les notes attribuées à des émetteurs souverains défaillants - soit quelque peu éloigné du marché hypothécaire américain et de la notation des papiers 'sub-prime' à l'origine de la crise actuelle je pense que ces deux sujets sont issus de conflits d'intérêt très similaires, qu'ils concernent des centaines de milliards de dollars de dettes, et sont donc dignes de votre attention immédiate. Je crois utile de rappeler qu'à Sotchi le 22 septembre 2007 le président Poutine a confirmé un programme d'investissements de 1000 milliards de dollars, en spécifiant que "les investisseurs privés, tant nationaux qu'étrangers, participeront", tandis que M. Ivanov, Premier Ministre par intérim, ajoutait que "des outils supplémentaires garantiront un niveau élevé de retour sur investissement". Sans une note 'selective default', les investisseurs seront conduits à se faire une idée fausse sur la propension du gouvernement russe et de ses sociétés d'état à honorer leurs dettes.

En tant que porteur, parmi les 316.000 autres porteurs Français d'emprunts russes, dont l'encours est prudemment estimé à plus de 90 milliards de dollars (les sommes dues par la RPC aux citoyens Américains s'élevant je crois à plusieurs centaines de milliards de dollars) je vous demande respectueusement d'inclure la question des notes attribuées aux émetteurs souverains défaillants et à leurs sociétés d'état dans le périmètre de votre enquête, afin d'obtenir qu'en faisant état de l'absence de volonté de payer, ces notes rendent compte avec précision de l'attitude historique de ces émetteurs auprès de la communauté des investisseurs et les informent des risques potentiels auxquels ils s'exposent, risques qui sont à présent occultés par les agences de notation en violation de leurs propres critères, comme cela est très clairement décrit dans les deux documents cités plus haut.

Je vous remercie de votre attention.


Dernière édition par le 26.10.07 19:06, édité 1 fois
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RogeR
Président
RogeR


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MessageSujet: .......................... Déja des réponses ...............   ENQUETE DU PARLEMENT EUROPEEN. ECRIVEZ SVP. Empty08.10.07 18:12

From: RYAN Eoin < eoin.ryan@europarl.europa.eu>
Date: 9 oct. 2007 11:34
Subject: Credit rating agencies
To: Jean-Guy V.... <jgd........er@gmail.com>
Jean-Guy,
Thank you very much for your correspondence on the matter of credit-rating agencies. It was read with much interest.
Yours sincerely,
Eoin Ryan MEP
Committee on Economic & Monetary Affairs
Committee on Development
European Parliament, - Tel (+32) 02 284 5612, Fax (+32) 02 284 9612
Leinster House, Dublin 2 - Tel (+353)1 618 4375, Fax (+353) 618 4464

Objet: To the Economic and Monetary Affairs committee.
Date: Mon, 8 Oct 2007 16:54:30 +0200
De: "RYAN Eoin" <eoin.ryan@europarl.europa.eu> Afficher la fiche contact
À: " <vermondois@yahoo.fr>
M. T....... Roger,
Thank you very much for your mail, which was read with much interest.
Best wishes,
Míde Ní Shúilleabháin (Asst.)
On behelf of Eoin Ryan MEP

Objet: RE: To the Economic and Monetary Affairs committee
Date: Tue, 9 Oct 2007 14:01:37 +0200
De: "RYAN Eoin" <eoin.ryan@europarl.europa.eu> Afficher la fiche contact
À: c.polvadot@wanadoo.fr>
Madame ,
Thank you for your e-mail on the matter of credit rating agencies. Your views have been noted and will be taken into consideration.
Yours sincerely,
Eoin Ryan MEP
Committee on Economic & Monetary Affairs
Committee on Development
European Parliament, - Tel (+32) 02 284 5612, Fax (+32) 02 284 9612
Leinster House, Dublin 2 - Tel (+353)1 618 4375, Fax (+353) 618 4464
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