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 Introduction en Bourse de RUSSAL conjointement à Paris et Hong Kong

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RogeR
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RogeR


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MessageSujet: Introduction en Bourse de RUSSAL conjointement à Paris et Hong Kong   Introduction en Bourse de RUSSAL conjointement à Paris et Hong Kong Empty26.01.10 10:54

L'oligarque Oleg Deripaska a dû pousser un soupir de soulagement aussi gros que la fortune qui lui reste lorsqu'il a obtenu l'autorisation de faire coter à Paris et à Hong Kong le producteur d'aluminium Rusal, joyau de son empire industriel. Le natif de Dzerzhinsk, à une journée de train de Moscou, est devenu multimilliardaire en faisant croître à marche forcée son holding, Basic Element, mais cette frénésie d'investissements a tant obéré les comptes que l'homme le plus riche de Russie a vacillé sur son trône et a perdu une vingtaine de milliards de dollars sous l'effet de la crise. Pas assez néanmoins pour ramener aux vaches maigres de son enfance ce propriétaire d'un yacht de 72 mètres et de trois résidences en France, dont les parents promenaient leur bébé dans un panier, faute de poussette. Le stakhanoviste qui passe ses nuits à travailler s'est enrichi dans le négoce des métaux avant de reprendre une aluminerie en Sibérie, dans une ambiance d'accumulation sauvage du capital. S'il a échappé à un attentat à l'explosif, les différends se règlent désormais devant les tribunaux, où il fait vivre des armées d'avocats. Son mariage avec la fille d'un proche de Boris Eltsine a servi ce passionné de tennis, mais les banquiers français devront tout de même prendre garde à ne pas subir les mêmes revers que leurs prédécesseurs du temps des emprunts russes.
Article paru dans LES ECHOS du 26 janvier 2010
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RogeR
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RogeR


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MessageSujet: L'introduction en Bourse très singulière du géant russe Rusal   Introduction en Bourse de RUSSAL conjointement à Paris et Hong Kong Empty26.01.10 17:59

Le cours de l'aluminium n'a guère varié ces dernières semaines, se situant bien au-dessous de ce qu'il valait avant la crise du crédit. Cela n'a pas pour autant coupé l'élan du producteur russe Rusal, propriété de l'oligarque controversé Oleg Deripaska, sur lequel des risques juridiques, politiques et financiers continuent de planer : pour l'introduction en Bourse du groupe à Hongkong, effective mercredi 27 janvier, les investisseurs ont souscrit les titres à un prix assez coquet.
Certes, à 10,80 dollars hongkongais l'action (0,98 centime d'euro), le prix en question est bien dans la fourchette proposée par les banques chargées de l'opération. Mais la société porte 15 milliards de dollars (10,5 milliards d'euros) de dettes : dans ces conditions, être valorisée à 21,1 milliards de dollars, c'est un peu fort. Le niveau de risque est tel que la Bourse de Hongkong a préféré écarter les petits porteurs de l'action Rusal.
Dans la profession, il se dit que le producteur russe d'aluminium est valorisé à 11,7 fois le montant du résultat brut d'exploitation (Ebitda) prévu pour 2010. Le coefficient est de 7,6 pour son concurrent américain Alcoa et de 10,2 pour le chinois Chalco, déjà coté sur le marché bouillonnant qu'est Hongkong. En clair, le prix inclut une prime de 15 %.
Le succès de l'opération est dû en partie à un soutien politique très actif. A elle seule, la banque publique VEB - l'équivalent russe de la Caisse des dépôts - s'est portée acquéreuse d'un tiers des titres émis. Les investisseurs institutionnels ont aussi manifesté leur intérêt : la hausse de 80 % que le cours de l'aluminium a connue depuis février 2008 a suscité un certain enthousiasme pour le secteur.
De leur côté, les investisseurs asiatiques pourraient voir en Rusal le moyen de se protéger contre la hausse des cours. A long terme, l'entreprise russe serait bien placée pour satisfaire la demande chinoise en aluminium, laquelle devrait doubler d'ici à 2020. Ce qui est certain, c'est que les coûts de revient de Rusal sont inférieurs d'un tiers à la moyenne mondiale, car, en Russie, l'énergie hydro-électrique est bon marché.
Pour l'instant, la Chine ne pèse que pour 10 % dans le chiffre d'affaires de Rusal. L'équilibre du marché mondial de l'aluminium reste fragile, et l'endettement de la société très élevé. M. Deripaska, son propriétaire, fait par ailleurs l'objet de poursuites à Londres, où on lui réclame 2 milliards de dollars. Si la reprise de l'économie mondiale s'avérait chaotique, l'optimisme de tous ceux qui ont investi dans Rusal ne serait plus de mise.

La Russie reste le paradis des fraudeurs
La plus grande banque de Russie, l'établissement public Sberbank, a apparemment réussi à perdre 1,2 milliard de dollars (850 millions d'euros), soit l'équivalent de 5 % de son capital, à cause de prêts frauduleux consentis par trois directeurs d'établissement.
Mais le préjudice n'est pas uniquement de nature pécuniaire. Car il apparaît que le contrôle interne n'est pas vraiment de mise à la Sberbank, et que de façon plus générale, les notions de régulation et de transparence n'ont guère cours en Russie.
Les pertes dont il est question proviennent de trois établissements de Moscou, qui auraient accordé des prêts à des entreprises fantômes. La direction de la banque affirme que la découverte de la fraude remonte à fin 2006, et que plusieurs responsables ont déjà été mis à la porte.
Sberbank répugne cependant à s'étendre sur le sujet. Or, à ce jour, il n'est pas certain qu'elle ait bien mesuré l'ampleur des dégâts : les estimations sur le niveau des pertes ont ainsi déjà été multipliées par sept depuis que le scandale a été évoqué pour la première fois, en août 2009. On parlait alors de 180 millions de dollars.
Il est vrai que l'histoire et le périmètre de la Sberbank en font une entreprise difficile à diriger. "Descendant", en ligne directe, de la bureaucratie soviétique, elle emploie 240 000 salariés aux quatre coins du pays. Mais de là à ce qu'elle soit aussi mal contrôlée dans la capitale...
Les instances d'audit et de régulation ont manifestement brillé par leur indolence, mais le silence des hommes politiques et du grand public est plus troublant encore. Les journaux y ont à peine consacré quelques lignes.
Ce n'est pas normal. La santé financière d'une banque à qui ont été confiées les économies de la moitié de la population russe devrait être considérée comme un enjeu national, et le gouvernement sévèrement critiqué pour sa négligence, en sa double qualité d'actionnaire majoritaire et de régulateur.
Une régulation indigente
Eh bien, non. Médias et parlementaires n'osent pas monter au créneau. Ils n'ont opposé que de pitoyables protestations en guise de réaction à d'autres affaires récentes d'abus présumés, lorsque le fonds spéculatif Hermitage Capital s'est plaint d'avoir été dépouillé de 400 millions de dollars par des escroqueries fiscales, ou lorsque l'on a appris que le fonds de retraite de l'Etat russe avait été victime de deux fraudes majeures en 2009.
L'indigence du système de régulation du secteur financier est depuis longtemps une des faiblesses les plus criantes de l'économie russe. Le climat de méfiance et l'opacité qui en résultent compromettent sa crédibilité. La Russie ferme les yeux à ses risques et périls. Il n'est pas encore trop tard pour bien faire.
Article paru dans le journal LE MONDE du 25 janvier 2010
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RogeR
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MessageSujet: L'action RUSAL dévisse pour ses débuts en Bourse   Introduction en Bourse de RUSSAL conjointement à Paris et Hong Kong Empty28.01.10 12:43

Pour sa première cotation ce mercredi à la Bourse de Paris et à Hong Kong, l’action Rusal a été malmenée. Les marchés s’inquiètent de la situation financière du géant russe de l’aluminium.
Rusal devient, mercredi, le premier groupe russe à être coté à la Bourse de Hong Kong. Une première qui ne s’est pas passée comme prévu, puisqu’à l’ouverture , l’action perdait près de 10% à 9,82 dollars et à la fermeture, le titre abandonnait 10,6%, à 9,66 dollars de Hong Kong.
A Paris, lors des tous premiers échanges, le titre a perdu 1% mercredi, à 17,75 euros, dans un marché en baisse de 1,24%. A la base, le cours d’introduction à Paris devait être de 19,91 euros. Mais le prix de référence a été fixé à 17,97 euros, en prenant en compte la performance du titre à Hong Kong.
Ces replis s’expliquent par la controverse que suscite cette introduction: les transactions seront réservées uniquement aux investisseurs institutionnels, aussi bien à Hong Kong qu’à Paris. Pour David Webb, représentant des actionnaires individuels à Hong Kong, l’explication est claire: l’introduction de Rusal est trop risquée pour que les particuliers soient autorisés à investir.
Il fait référence à l’endettement de Rusal de 15 milliards de dollars, qui pourrait s’aggraver si les cours des métaux venaient à plonger. Autre affaire: le tribunal londonien pourrait ordonner Oleg Deripaska, le patron de Rusal, soupçonné d’avoir entretenu des liens avec la mafia, de verser 4 milliards de dollars à l’homme d’affaires israélien Michael Tchernoï. Ce dernier, qui est recherché par Interpol pour des accusations de blanchiment d’argent, estime que Oleg Deripaska a fait des mauvais placements financiers qui lui ont fait perdre une somme conséquente.
Fin décembre, Rusal a annoncé la participation à son introduction en Bourse de quatre investisseurs clés : le magnat des médias sino-malais Robert Kuok, le fonds spéculatif new-yorkais Paulson & Co., Nathaniel Rothschild, descendant de la célèbre famille de banquiers européens, et la banque publique russe Vnechekonombank (VEB). Il s’est également assuré le soutien de 300 investisseurs institutionnels dont Cheung Kong Holdings, l’une des plus importantes sociétés du richissime homme d’affaires de Hong Kong, Li Ka-shing.
Dans le cadre de son introduction à Hong Kong, Rusal a levé 2,24 milliards de dollars, en plaçant 1,61 milliard d’actions à 10,80 dollars de Hong Kong chacune (1,4 dollar américain, soit un euro). Ces actions correspondent à 11 % de son capital élargi.
Article paru dans LE JOURNAL DES FINANCES du 27 janvier 2010
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