La Russie a encore augmenté ses réserves en or, comme tous les mois depuis la mi-2007

Résolument, la Banque de Russie suit son plan de diversification des réserves monétaires de la fédération. La Banque de Russie a encore augmenté ses réserves en or, comme tous les mois depuis la mi-2007. En mai, 1,1 million d’onces d’or ont été achetées (voir le graphe ci -dessus), si bien qu’elle détient maintenant un stock de 22 millions d’onces, presque 700 tonnes métriques dans ses réserves.
La valeur des réserves d’or est passée en un an de 16 à environ 25,4 milliards de dollars, ce qui, en fait, ne représente toujours que 5,5% de ses réserves monétaires totales.
En moyenne (au 1er juin 2010), toutes les banques centrales du monde détiennent 10,7% de leurs réserves monétaires en or. Aux Etats-Unis, en Allemagne, en Italie et en France, la teneur en or est supérieure à 60% (source : WGC). Par contre en Chine (1,6%), Japon (2,8%), Inde (7,5%) et Taiwan (4,3%) la teneur en or est aussi basse que celle de la Russie.
Cependant, dans tous ces pays, la part des réserves en or montre une tendance à la hausse en raison de la poursuite depuis des mois des achats d’or par leurs banques centrales. Même l’Arabie Saoudite a publié un montant de réserve en or qui a doublé par rapport à la précédente publication
Les banques centrales renforcent leurs activités sur les marchés financiers…
Par La Rédaction de MoneyWeek, le 5 juillet 2010
Par Dr. Eberhardt Unger (*)
Les principales banques centrales dans le monde se font remarquer ces dernières semaines par une activité accrue sur les marchés financiers. Tandis que la Banque centrale chinoise a décidé de rompre avec l’arrimage au dollar (“unpeg“) et d’investir davantage dans l’or et le pétrole pour diversifier ses réserves monétaire qui augmentent continuellement, la Banque centrale russe n’a jamais autant acheté d’or.
Les banques centrales européennes, au contraire, intensifient leurs achats en emprunts d’Etat. Elles achètent des obligations grecques mais aussi bien des obligations portugaises ou irlandaises.
Tout porte à croire que la Fed aura bientôt, de nouveau, recours à des mesures de politique monétaires dites “non conventionnelles”.