Bonjour à tous.
Un colloque va se tenir les 10 et 11 décembre 2009 à Paris, au Sénat et à la Maison des Arts et Métiers, visant à susciter l'investissement des Français en Russie. Le programme et la liste des participants figurent aux liens ci-dessous:
http://www.ubifrance.fr/Galerie/Files/Agenda/programme-rencontres-Russie-2009.pdf
et
http://www.ubifrance.fr/Galerie/Files/Agenda/12decatelgeoRRForumaffaires11dec.pdf
Un porteur actif m'a communiqué le texte de la lettre qu'il vient d'envoyer à son sénateur à ce sujet, sont texte est reproduit ci-dessous. Il suggère que les porteurs écrivent eux aussi à leur sénateur, dont ils pourront très facilement trouver l'adresse électronique sur la page du Senat prévue à cet effet (cf.lien ci-dessous), avec copie:
· au Sénateur Patrice Gélard, président du groupe d'amitié France Russie du Sénat (cf. adresse courriel ci-dessous), lequel on s'en souvient a laissé la banquière Madame Marie-Hélène Bérard affirmer sur la chaine publique du Sénat que "la Russie a remboursé toutes ses dettes" sans opposer le moindre démenti.
· à l'association "Dialogue Franco-russe" (adresse courriel ci-dessous).
Si vous êtes à court d'inspiration n'hésitez pas à utiliser le texte de la lettre de notre ami.
Bien cordialement, K1.
Adresse courriel de votre sénateur:
Liste des sénateurs par département sur le site du Sénat (puis cliquez sur le nom de votre sénateur pour voire son adresse courriel).
http://www.senat.fr/listes/sencir.html
Sénateur Patrice Gélard, président du groupe d'amitié Franco-russe:
p.gelard@senat.fr
Association "Dialogue Franco-russe":
d.pecheneva@dialoguefrancorusse.com
Membres du groupe d'amitié France-Russie du Sénat (liste alphabétique):
http://www.senat.fr/grpami/ami_608.html
Texte de la lettre de notre ami:
Obj. : Propagande russe
Réf : Rencontres Russie: séminaire et forum d'affaires, 10 et 11.12.09
Monsieur le Sénateur,
La presse fait état aujourd'hui de l'intérêt qu'il y aurait pour les Français d'investir en Russie et informe que le Senat mettra ses locaux à disposition des Russes pour qu'ils essayent de convaincre les Français de leur confier leurs économies.
Par la présente, je vous exprime mon indignation et vous demande de tout mettre en œuvre pour entraver le projet des Russes et vous en donne les raisons ci-dessous après un bref rappel des faits:
Les Russes ont emprunté, avant 1917, pour se développer, des milliards de francs à de nombreux pays; en particulier l'Etat russe a garanti ces emprunts sur l'or. Les soviétiques, dès qu'ils sont arrivés au pouvoir ont refusé de payer les intérêts et de rembourser. Ils ont quand même racheté, au prix du papier, tous les titres qu'ils ont pu ramasser. Mais, de nombreux Français, confiants dans la parole de l'Etat Français qui s'était porté garant, ont refusé de se défaire de leurs titres de créance et ils réclament le payement du principal et des intérêts. L'Etat Français, pour des raisons qui mériteraient d'être éclaircies a officiellement renoncé à défendre les Français et déclare à ceux qui lui demandent d'honorer ses engagements, que leurs créances n'ont plus aucune valeur, bien que le Conseil d'Etat ait confirmé la justification de leur demande.
Il reste encore en France plus de 300 000 porteurs de titres de créance, probablement plus de 3.000.000 de titres en circulation, ce qui représente, intérêts compris, une dette supérieure à plusieurs centaines de milliards d'euros (dont le gouvernement pourrait, grâce à la taxation, récupérer la moitié).
Il me paraît donc scandaleux que des élus se courbent devant des créanciers qui insultent leurs électeurs et se permettent de mettre à la disposition de ces individus des locaux payés par les électeurs pour diffuser leur propagande (je dis « insultent » parce que dire à un préteur qu'on ne veut pas rembourser qu'on veut lui réemprunter de l'argent, c'est lui dire qu'on le prend pour un imbécile).
Tous ceux qui auront prêté leur concours à cette ignominie seront responsables du désespoir des Français lorsque les Russes annonceront qu'ils ne peuvent plus honorer leurs engagements. Vous me répondrez qu'ils n'auront fait que suivre l'exemple de leur trop nombreux prédécesseurs, car je vous rappelle qu'au début du siècle déjà, nombreux étaient ceux qui criaient « casse cou ».
Je vous supplie donc, Monsieur le Sénateur de ne pas ternir votre réputation.
Agréez, je vous prie, monsieur le Sénateur, l'expression de ma considération.