Le texte ci après en copier/coller est vraisemblablement symptomatique de l'état d'esprit qui règne actuellement en Russie.
On pourrait penser que cela est positif pour nos actions. En effet, la prise de conscience par les autorités russes du nécessaire partenariat à développer avec l'Europe de l'Ouest passe... aussi par des relations apaisées et donc, l'examen des créances anciennes....
À mettre en parallèle avec une réglementation européenne moins laxiste des agences de notation, dont bien sûr, nous attendons avec impatience la parution au journal officiel européen.
MOSCOU, 29 avril - RIA Novosti. Les relations entre la Russie et l'UE sont tellement négatives dans presque tous les domaines, qu'on ne saurait les qualifier de partenariat, lit-on mercredi dans le quotidien Kommersant.
Au lieu de servir de ciment, le secteur énergétique s'est définitivement transformé en pomme de discorde. Ayant compris qu'il n'y aurait aucun nouveau gaz russe sur le marché européen au cours des dix années à venir, l'UE s'est mise à rechercher de nouvelles sources de fourniture de matières premières. L'adoption du troisième paquet énergétique a en fait ruiné les espoirs de Gazprom d'accéder au consommateur final européen.
La guerre en Géorgie a détruit la perspective de création d'un espace commun de sécurité. Il ne faut pas donc s'étonner de l'absence d'enthousiasme en l'Europe envers le projet russe de nouvelle architecture de sécurité européenne. On ne perçoit pas non plus de dynamique positive dans la question de l'abolition de régime des visas.
La politique de Bruxelles est en même temps de plus en plus active. Le lancement du Partenariat oriental changera les accents dans la région voisine de la Russie et de l'UE. Qui plus est, la rhétorique européenne a de nouveau évoqué le sujet des valeurs démocratiques.
Jusqu'à présent, rien de tout cela n'a préoccupé Moscou, qui se considérait comme un pôle croissant de puissance et niait la capacité du partenaire d'adopter une position unie. Même le début de la crise économique n'a pas incité Moscou à réfléchir aux conséquences de la réduction des livraisons de gaz à près de la moitié des pays européens en plein hiver. Il s'est pas non plus rendu compte de la violence de ses propos envers le président de la Commission européenne José Manuel Barroso, arrivé en Russie afin de régler le conflit. Certains ont probablement estimé que puisque l'UE s'était limitée aux figures de rhétorique après le conflit dans le Caucase, elle supporterait tout.
Le fait est que la crise a radicalement modifié le rapport de forces. En faisant son entrée sur les marchés internationaux des emprunts, Moscou n'inspire pas le même respect qu'auparavant. Dans les conditions de réduction des exportations en Russie, les sociétés occidentales diminuent leur pression sur leurs gouvernements visant à obtenir des relations normales. Et Moscou n'a malheureusement pas depuis longtemps l'image d'un partenaire autosuffisant aux yeux de l'Europe.
En outre, il est impossible d'enlever les pièces de l'échiquier et de recommencer le jeu à zéro. Aujourd'hui, la Russie a plus besoin de la coopération que l'UE: cela s'explique non seulement par les indices économiques, mais aussi par l'attractivité du mode de vie européen. Plus rapidement les parties s'en rendent compte, plus de chances elles auront de surmonter la stagnation actuelle.
Cet article est tiré de la presse et n'a rien à voir avec la rédaction de RIA Novosti.
http://fr.rian.ru/russia/20090429/121367972.html