Les Echos
A Moscou, Ayrault prend de la hauteur sur les problèmes français
Mauzar 03/11/2013
Un État de droit digne de ce nom, dans notre cas la France , a vocation de représenter et défendre ses citoyens lésés au niveau international, en l’occurrence vis-à-vis de la Russie. Or, la contrepartie du paiement russe fut précisément que la France s’engage formellement à ne plus défendre ses créanciers, qu’elle «renonce à exercer sa protection diplomatique à l’égard des créanciers privés» selon le Premier Ministre. Vis-à-vis de l’Assemblée nationale, celui-ci a ajouté sans rougir que «ces derniers conservent la possibilité de présenter directement leurs revendications aux autorités russes».
D’après l’Accord ratifié, quelle belle ânerie que voilà! De plus, le droit international public ne reconnaît une dette - publique ou privée - que dans la mesure où elle est invoquée, appuyée ou représentée par un Etat agissant en son propre nom ou pour un privé. Il incombe donc à tout État - comme première obligation et raison d’être - de représenter et défendre ses citoyens
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