à Davos la Russie propose une modification du paiement des notations souveraines

Est-ce un sursaut vertueux ou le souhait de ne pas vouloir payer une future très mauvaise note souveraine ?
Nous ne pouvons que nous en interroger tout en constatant que les événements semblent se précipiter et que cette crise économique mondiale possède d'éminents effets révélateurs!

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http://fr.rian.ru/business/20090129/119877069.html

Alcide a écrit:

Est-ce un sursaut vertueux ou le souhait de ne pas vouloir payer une future très mauvaise note souveraine ?

Ou bien : derniére perfidie de la Russie ?
Article a analyser en profondeur par des spécialistes

[b] la question à se poser n'est pas de savoir s'il y a un
piège , mais ou est le piège pour les porteurs d'emprunts russes .

Je ne suis pas loin de penser comme TREBOR.
On peut déja vérifier l'origine du texte : cette déclaration d'Arkadi Dvorkovitch a été faite à la chaine populaire de télévision VESTI (russe) lors de son séjour à Davos. Je n'ai pas trouvé une seule mention dans des journaux français, et seul Ria-Novosti (russe) en parle sur Internet.
Ca ressemble beaucoup à un lancer d'appât comme disent les pêcheurs. Si ça mord on passe au stade suivant. Serait-ce donc encore une intrigue machiavélique ? Alors la ficelle est un peu grosse.
Mais je pense que l'hameçon est dans cette phrase : '''' Mais selon lui, les régles de fonctionnement des agences de notation, et ce pas seulement à l'égard de la Russie (pas seulement, mais surtout : c'est moi qui souligne),ne correspondent plus aux exigences actuelles ni aux valeurs réelles.''''''
Comme disent les suisses : on dirait qu'il y a le feu au Lac Monsieur Dvorkovitch ........

Je reviens sur les propos de M.Arkadi Dvorkovitch, celui-ci propose une modification du paiement des agences de notation par celui qui utilise la note.
Dans ce cas, ce sont les sociétés russes qui auront à payer la note lorsqu'elles demanderont une renégociation de leurs crédits ou des facilités supplémentaires auprès des banques européennes créditrices.
Ce qui en soi n'est pas une mauvaise nouvelle.
Il est aussi très intéressant de noter qu'un conseiller du président Medvedev s'occupe de l'activité des agences de notation et en rend compte auprès de la population russe.
En ce sens ,il s'agit peut-être d'une préparation de l'opinion à une dégradation de la notation souveraine russe si les impayés des ER sont enfin pris en compte.
Mais comme nul ne sait jusqu'où va aller la crise économique actuelle, peut-être que plus tard, la richesse d'un pays sera mieux mesurée à la hauteur de son stock d'or et de matières premières. Ce qui serait une bonne chose pour la Russie...
Et pour tous ses créanciers !